Nel “discorso dell’anticristo” del presidente Macron ai vescovi di Francia si palesa un impianto teandrico rovesciato: Dio e l’uomo diventano una cosa sola, ma non perché Dio si fa uomo per divinizzare l’uomo, ma perché l’uomo si fa dio per detronizzare Dio. Assistiamo, tra gli applausi degli astanti, ad una sorta di breve esposizione-compendio dei contenuti di un grottesco “Concilio Vaticano II della Massoneria”. Tipico della simia Dei.
“Pour nous retrouver ici ce soir, Monseigneur, nous avons, vous et moi bravé, les sceptiques de chaque bord. Et si nous l’avons fait, c’est sans doute que nous partageons confusément le sentiment que le lien entre l’Eglise et l’Etat s’est abîmé, et qu’il nous importe à vous comme à moi de le réparer.
Pour cela, il n’est pas d’autre moyen qu’un dialogue en vérité. Ce dialogue est indispensable, et si je devais résumer mon point de vue, je dirais qu’une Eglise prétendant se désintéresser des questions temporelles n’irait pas au bout de sa vocation; et qu’un président de la République prétendant se désintéresser de l’Eglise et des catholiques manquerait à son devoir. L’exemple du colonel BELTRAME par lequel, Monseigneur, vous venez d’achever votre propos, illustre ce point de vue d’une manière que je crois éclairante.
Beaucoup, lors de la journée tragique du 23 mars, ont cherché à nommer les ressorts secrets de son geste héroïque : les uns y ont vu l’acceptation du sacrifice ancrée dans sa vocation militaire ; les autres y ont vu la manifestation d’une fidélité républicaine nourrie par son parcours maçonnique ; d’autres enfin, et notamment son épouse, ont interprété son acte comme la traduction de sa foi catholique ardente, prête à l’épreuve suprême de la mort. Ces dimensions en réalité sont tellement entrelacées qu’il est impossible de les démêler, et c’est même inutile, car cette conduite héroïque c’est la vérité d’un homme dans toute sa complexité qui s’est livrée.”
Il nostro ci dice che cristianesimo e massoneria sono inscindibilmente interconnessi. E va bene che “in foro interiore” solo Dio può giudicare, ma è anche vero che chi aderisce alla massoneria è ipso facto scomunicato dalla comunità cristiana. In pratica il Presidente ci avverte che del cristianesimo è ammesso solo ciò che risulti compatibile con la massoneria, ovvero nulla, se non una superficiale parvenza, un involucro vuoto. Ma, si potrebbe obiettare, anche della massoneria è ammesso solo ciò che è compatibile col cristianesimo (la “massoneria dal volto umano/umanistico”). Questo potrebbe dirci il simpatico Macron, e non è detto che dicendolo lo pensi anche. Comunque, mettere sullo stesso piano verità e menzogna è già una vittoria della menzogna e una sconfitta della verità.
“Là où nous avons besoin de votre sagesse c’est pour partout tenir ce discours d’humanisme réaliste c’est pour conduire à l’engagement de celles et ceux qui pourront nous aider et c’est d’éviter les discours du pire, la montée des peurs qui continueront de se nourrir de cette part de nous car les flux massifs dont vous avez parlé que j’évoquais à l’instant ne se tariront pas d’ici demain, ils sont le fruit de grands déséquilibres du monde.
Et qu’il s’agisse des conflits politiques, qu’il s’agisse de la misère économique et sociale ou des défis climatiques, ils continueront à alimenter dans les années et les décennies qui viennent des grandes migrations auxquelles nous serons confrontés et il nous faudra continuer à tenir inlassablement ce cap, à constamment tenter de tenir nos principes au réel et je ne cèderai en la matière ni aux facilités des uns ni aux facilités des autres. Car ce serait manquer à ma mission.”
È complicato per chi ha pubblicamente affermato che gli africani fan troppi figli, porsi come garante del rispetto degli immigrati in un contesto di legittima legalità. L’Africa in realtà è sottopopolata perché sfruttata in modi vari ed eventuali. Il neocolonialismo ideologico, finanziario e militare ha in Macron un validissimo esponente, come s’è visto per la Siria. Macron è uomo dei poteri finanziari forti ed egemoni dal pensiero debole, ai quali penso vada piuttosto di traverso che la Siria abbia (ancora?) una banca centrale di proprietà dello Stato. Ricorderei al Presidente Macron che il vero “umanesimo realista” passa per “il denaro che deve servire, non governare” (papa Francesco).
“J’entends les recommandations que formulent les instances catholiques, les associations catholiques, mais là encore, certains principes énoncés par l’Eglise sont confrontés à des réalités contradictoires et complexes qui traversent les catholiques eux-mêmes ; tous les jours, tous les jours les mêmes associations catholiques et les prêtres accompagnent des familles monoparentales, des familles divorcées, des familles homosexuelles, des familles recourant à l’avortement, à la fécondation in vitro, à la PMA , des familles confrontées à l’état végétatif d’un des leurs, des familles où l’un croit et l’autre non, apportant dans la famille la déchirure des choix spirituels et moraux, et cela je le sais, c’est votre quotidien aussi.”
Mi piacerebbe chiedere a Monsieur le Président cosa intende per “famiglia omosessuale”. A me pare una contraddizione nei termini, perché l’omosessualità non genera famiglia. Eppure il nostro “eroissimo” è riuscito a giganteggiare in un video studiato nei dettagli, a regola d’arte – e fatto girare a mo’ di spot – dove sale simpaticamente in cattedra per spiegare ad una classe delle elementari i vari tipi di famiglia esistenti, tra cui anche, gaiamente, quella gay. E si atteggia pure, le Président, a sofferente per le sofferenze dell’umanità, scimmiottando la misericordia di papa Francesco: pare dirci, anche lui, che la Chiesa è un ospedale da campo. Peccato che nella sua, di chiesa, manchi il Medico, o ci sia, per citare, a proposito, il Santo Padre, un falso medico che fascia le ferite prima di averle pulite e disinfettate, facendole così orribilmente e mefistofelicamente marcire e imputridire.
“Ce partage que vous entretenez est d’autant plus important que les chrétiens payent de leur vie leur attachement au pluralisme religieux. Je pense aux chrétiens d’Orient. Le politique partage avec l’Eglise la responsabilité de ces persécutés car non seulement nous avons hérité historiquement du devoir de les protéger mais nous savons que partout où ils sont, ils sont l’emblème de la tolérance religieuse. (…) Comme je l’ai dit lors de l’inauguration de l’exposition « Chrétiens d’Orient » à l’Institut du Monde arabe le 25 septembre dernier, l’avenir de cette partie du monde ne se fera pas sans la participation de toutes les minorités, de toutes les religions et en particulier les chrétiens d’Orient. Les sacrifier, comme le voudraient certains, les oublier, c’est être sûr qu’aucune stabilité, aucun projet, ne se construira dans la durée dans cette région.”
Il pluralismo religioso non è finalizzato a se stesso, ma all’amore per la verità e alla verità dell’amore, e la verità è una, mentre la menzogna è molteplice: ens et unum et verum et amor convertuntur. Chissà che idea ha Macron di pluralismo religioso? Intanto, dove il pluralismo religioso c’é, come nella Siria di Assad, lo combatte. Ma forse la sua idea di pluralismo religioso è ben quella di ridurre tutte le religioni a subculture subalterne al diktat della maggioranza demagogizzata.
“Il ne s’agit pas ici de conversion mais d’une voix qui, avec d’autres, ose encore parler de l’homme comme d’un vivant doté d’esprit. Qui ose parler d’autre chose que du temporel, mais sans abdiquer la raison ni le réel. Qui ose aller dans l’intensité d’une espérance, et qui, parfois, nous fait toucher du doigt ce mystère de l’humanité qu’on appelle la sainteté, dont le Pape François dit dans l’exhortation parue ce jour qu’elle est «le plus beau visage de l’Eglise».”
Peccato, egregio signor Presidente, che la santità sia propriamente un cammino di conversione. Forse per Lei sarebbe più agibile una conversione alle creature (come del resto anche per tutti noi, feriti dal peccato originale), ma i santi si convertono al Creatore. Più laicamente, Le vengo incontro, si potrebbe definire la conversione “tensione permanente verso il meglio”, ma, come avrà senz’altro letto, il Papa nella sua luminosa esortazione ci mette in guardia da neopelagianesimo e neognosticismo, ovvero dal pensare di salvarci da soli, per i nostri meriti, senza bisogno del Divino Salvatore.
“Ce que j’attends que l’Eglise nous offre, c’est aussi sa liberté de parole.
Nous avons parlé des alertes lancées par les associations et par l’épiscopat ; je songe aussi aux monitions du pape qui trouve dans une adhésion constante au réel de quoi rappeler les exigences de la condition humaine ; cette liberté de parole dans une époque où les droits font florès, présente souvent la particularité de rappeler les devoirs de l’homme envers soi-même, son prochain ou envers notre planète.”
Il nostro eroe parla dei diritti che fioriscono, non di quelli che marciscono. E quando parla dei doveri, si guarda bene di parlare dei doveri dell’uomo verso Dio. Per lui esistono solo i doveri verso la République. Eppure, sarebbe pure battezzato. Davvero uno Stato, un popolo, una nazione non ha alcun dovere verso Dio? Nemmeno quello di rispettare la dignità della persona umana, imago Dei perché capax Dei ? Insomma, la religione umanitaria di Macron è la religione dell’anticristo, cioè del 666, che è il numero dell’uomo che mette se stesso al posto di Dio, additando, istigato da satana, se stesso come dio. Qualcuno parla già del futuro Presidente degli Stati Uniti d’Europa. A quel punto, la “a” potrebbe anche diventare “A”. Non glielo auguriamo. Piuttosto, preghiamo per lui. Emmanuel accetterà di non essere l’ “Emmanuele”? Questo, sì, glielo auguriamo.
Gianluca Valpondi